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Dispatch 14 : Des vacances en plein air

août 2021

Déjà plus de la moitié de l’année 2021 qui est derrière nous. On retrouve tranquillement nos vies d’avant alors que le Québec au complet est passé au vert et que les mesures concernant les rassemblements se desserrent. On profite des chaudes journées d’été pour recevoir à la maison et visiter les belles régions du Québec. Mais la pandémie de COVID-19 n’a pas fini de refaçonner notre quotidien, en redessinant les paysages sociaux, politiques et culturels aux quatre coins du monde. À la shop, on garde la tête haute et on continue de faire ce qu’on fait le mieux : comprendre le Québec. Et être là pour nos partenaires. Encore une fois ce mois-ci, on vous garde dans la loop et on vous dresse un portrait de la situation d’ici, à partir d’éléments qui nous ont allumés dans l’actualité. Côté pub, côté communications et côté humain, voici ce qui vaut la peine d’être mentionné (à notre humble avis).

Un engouement grandissant pour le plein air

Sans surprise, la pandémie (et Instagram) a fait renaître l’engouement des gens pour le plein air. Parmi les activités les plus populaires, le bon vieux canot se trouve toujours dans la liste. Puisque les Québécois ne peuvent toujours pas voyager à l’étranger aisément comme avant, ils en profitent pour rester ici. Et ça, c’est profitable pour les fédérations de sports de plein air de chez nous. C’est aussi une bonne nouvelle pour les boutiques de vélos pour qui les ventes ont bondi de 77 % pendant la pandémie. Même chose pour les ventes de piscines qui ont connu une hausse de 432 % de janvier à mars 2021, comparativement à la même période l’an dernier. C’est sans oublier les campings, qui ont connu un fort succès lors de l’ouverture des réservations pour la saison estivale. Bref, avec tout ce que le Québec a à offrir en matière d’activités extérieures, on est d’avis que cet engouement pour le plein air n’est pas près de s’essouffler.

Source | La Presse

Les Québécois, des buveurs « sociaux »

Selon une enquête menée par CROP pour le compte d’Éduc’alcool, 70 % des consommateurs québécois interrogés n’auraient pas dépassé la limite de consommation recommandée pendant la pandémie. Au terme de ce sondage, on apprend également que la consommation des Québécois durant la pandémie aurait été à la baisse puisque la plupart d’entre eux seraient des buveurs « sociaux », donc qui consomment normalement dans les bars ou les restaurants (qui étaient fermés en raison de la situation) ou en compagnie d’amis. D’ailleurs, ce ne sont pas les bars que les Québécois ont le plus hâte de retrouver après la pandémie. En effet, seulement 4 % des Québécois attendent leur réouverture avec impatience, tandis que 40 % ont hâte de passer du temps avec leur famille. C’est peut-être les longues files devant les portes de la SAQ qui nous a fait croire au pire, mais vraisemblablement, la pandémie a bouleversé le mode de consommation d’alcool des Québécois. Est-ce que les marques devraient se concentrer davantage sur la consommation de leurs produits dans les restaurants et les bars? Sachant que boire est une activité plutôt « sociale » au Québec, il y a de quoi y réfléchir sérieusement. On a pris l’habitude de se rassembler à l’extérieur, dans des parcs, dans des cours… pas pour rien qu’on observe une explosion des ventes du côté des fameux setzlers et des boissons prêtes-à-boire en cannette!

Source | Journal Métro

Retour au travail : réaménagement des locaux pour bureaux

La campagne de vaccination se poursuit, et c’est toute la province qui passe au vert. Pour les travailleurs, c’est donc le retour au bureau qui se pointe à l’horizon. Pour s’adapter à la nouvelle réalité de ses employés, certaines agences de pub de Montréal redéfinissent leur espace de travail afin de le rendre complémentaire au télétravail. Évidemment, la pandémie a redéfini la réalité du travail pour bien des entreprises et le réaménagement des locaux pour bureaux permettra de répondre à tous les états d’esprits. L’idée derrière ce remaniement est de prioriser les lieux de rencontre et de collaboration. Fini les places de bureau individuelle, bonjour les bureaux à aires ouvertes et les salles individuelles. Pour ceux qui désirent profiter de la nature en télétravail, certaines agences ont pris la décision de réduire leur espace en ville afin d’acquérir des bureaux permanents à la campagne. Avec l’engouement grandissant des Québécois pour le plein air, l’initiative est très bien pensée. Bien sûr, on ne peut pas prévoir quelle sera la nouvelle réalité du travail, mais on trouve l’idée franchement intéressante! À suivre.

Source | La Presse

La fierté des Québécois à l’avant-plan

Au Québec, la fierté, ça nous connaît. Selon Jean-Marc Léger, lorsqu’on sonde la population, 80 % des Québécois affirment être fiers d’être Québécois. Dans le même sondage, c’est également 80 % des Québécois qui se disent fiers d’être Canadiens. Disons qu’on est fiers d’être fiers! Pour amplifier ce sentiment, le gouvernement Legault désire mettre de l’avant la fierté des Québécois avec son concept « Espaces bleues », un réseau muséal consacré à l’histoire régionale et une vitrine pour les « héros » de chaque région administrative. Une belle occasion de mettre le patrimoine québécois à l’honneur.

Source | La Presse

Pandémie : réévaluation de valeur pour les consommateurs

Selon une enquête mondiale menée par Accenture auprès de 25 000 consommateurs dans 22 pays entre décembre 2020 et février 2021, les Canadiens déclarent à 44 % que la pandémie les a obligés à réévaluer ce qui est important dans la vie. Cette réflexion les a menés à revoir les marques et les services qu’ils sont prêts à soutenir. D’ailleurs, la confiance et la réputation se distinguent dans le domaine des biens de consommation et des services, les consommateurs interrogés se disant prêts à payer plus cher et à changer d’entreprise si celle-ci agit en faveur d’un impact social positif. Il en est de même au Québec. Pour gagner la confiance des consommateurs, les marques doivent s’investir dans une mission ou mettre de l’avant leur vision. On n’a qu’à penser au Canadiens de Montréal, qui a récemment choqué les Québécois en repêchant le jeune Logan Mailloux. La franchise a lourdement été critiquée d’être « déconnectée » en ignorant les enjeux des dernières années. Le message est donc clair : il ne suffit plus de faire de la publicité et de vendre, les marques doivent démontrer leurs valeurs et leur engagement de manière sincère et de les faire valoir dans le temps. Quand on parle de responsabilité sociale et de politique des marques, on ne pourrait pas avoir d’exemple plus concret.

Source | Strategy Online

Pour savoir ce qui se passe au Québec et s’abonner : wespeakfrench@thefrenchshop.ca