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mai 2022
On peut enfin dire que l’été se pointe le bout du nez au Québec. On l’aura attendu longtemps. Depuis le début de la pandémie, chaque fois que le soleil et la chaleur s’installent, tout le monde revit de plus belle, un peu comme si on se réveillait d’une longue hibernation. Et, comme le gouvernement nous l’a répété à plusieurs reprises, on peut dire qu’on commence à « apprendre à vivre avec le virus ». D’ailleurs, le masque ne sera plus obligatoire dans les endroits publics à partir de ce samedi 14 mai, sauf dans les transports en commun et les établissements de soins de santé. On est donc de retour pour vous partager ce qui se passe par chez nous quand les jardins commencent à fleurir et que l’odeur de lilas se fraye un chemin de cour en cour. Voici ce qui a attiré notre attention dernièrement.
Au Québec, le hockey, c’est une religion. Certains pourraient croire que l’affirmation est exagérée, pourtant, le hockey occupe depuis longtemps une place d’importance dans l’histoire de la province. Depuis deux siècles, ce sport représente un véhicule phare par lequel la culture québécoise s’affirme. Certains joueurs ont à jamais marqué l’imaginaire par leurs numéros. Le 22 avril dernier, nous avons perdu une légende, le numéro 10, Guy Lafleur, aussi connu sous le nom du Démon blond.
Il laisse derrière lui nettement plus qu’un parcours d’exception dans la LNH. Guy Lafleur aura marqué l’histoire du Québec par les cinq coupes Stanley qu’il aura aidé à apporter au Canadien, mais aussi par sa générosité, sa modestie et sa proximité avec le public. Il est l’exemple parfait de la célébrité adulée par les foules, ne ratant jamais l’occasion de s’associer à des causes ou des organismes de bienfaisance, peu importe leur rayonnement. Fierté des Québécois, qui l’acclamaient par son prénom les soirs de match, il fera à jamais partie de notre culture.
Aussi vite en affaires que sur ses patins, il a lancé sa propre marque de gin. Tout ce qu’il touchait se transformait en or. Au Québec, il ne suffit pas d’être célèbre, il faut rester près de ses racines pour que les gens s’attachent à une personnalité connue. Guy Lafleur ne quittait jamais un endroit avant d’avoir signé tous les autographes qu’on lui réclamait. Il était simple, authentique et accessible. Et, par chez nous, ça s’est matérialisé en funérailles nationales, où des personnalités de tous les horizons se sont prononcées pour saluer la vie de cet homme tant aimé.
Sa disparition marque la fin d’une époque, mais aussi celle d’un homme profondément ancré dans notre culture, que tout le monde connaissait, même ceux qui ne s’intéressent pas au hockey.
Véritable phénomène, la très populaire série télé quotidienne District 31 a tiré sa révérence, après 720 épisodes. Chacun d’entre eux rassemblait des millions de téléspectateurs devant leur écran. Au Québec, quand on aime une série, on l’aime avec passion. Les Québécois s’attachent aux personnages des séries quotidiennes comme s’ils faisaient partie de leur famille.
Luc Dionne, le cerveau derrière le scénario, avait tout simplement envie de passer à autre chose et ne voulait pas étirer la sauce policière. Les paris sont lancés : combien de temps avant une nouvelle série? Ce sera une occasion en or pour les annonceurs de s’associer à son prochain projet. Il a mis la barre haut, les attentes seront élevées. D’ici là, le Québec est en deuil de son District 31.
On a l’immense chance, à Montréal, de vivre dans une ville où la culture est omniprésente; la ville en est pleine à craquer!
Exemple type de cette culture : une classe d’étudiantes de l’École de design de l’UQAM, sous la direction de la professeure, a créé une typographie complète nommée « Placoter ». En tout cas, on peut dire que ça fait jaser!
Ce projet célèbre, bien évidemment, les beautés cachées de la ville, mais il le fait en célébrant le joual. En misant sur la langue populaire, il donne un goût tout à fait montréalais à la typo! Par exemple, la lettre J a comme contexte « jaser avec ses voisins » et, à la lettre P, on lit « placoter dans les rues piétonnes ». Cette typo célèbre qui on est en tant que Montréalais, notre langage et nos expériences quotidiennes. Elle célèbre notre collectivité et, dans ce même esprit, elle est téléchargeable gratuitement et libre de droit, pour que tous ceux qui le souhaitent puissent s’en servir.
La création de cette nouvelle typographie nous donne aussi l’occasion de poser un regard tout neuf sur notre environnement, et les typographies existantes dans notre ville. L’histoire de notre ville est inscrite sur ses propres murs et édifices; on n’a qu’à sortir pour en profiter! Comme quoi, quand le fond et la forme s’inspirent l’un de l’autre, ça donne des résultats spectaculaires qui touchent le cœur et qui vont parler aux Montréalais – et qui les incite à agir dans leur propre entourage! Quoi vouloir de plus que de lier le tangible et l’intangible? Dans notre réalité qui revient doucement à la normale, unir les mondes virtuel et réel, c’est ce qu’il y a de plus fort!
Vous pouvez consulter le site Web de « Placoter » à l’adresse suivante : https://placoter.org/index.html
Il y a quelques années, les Québécois voyageaient peu à l’intérieur de leur propre province en période de vacances. Les distances sont très grandes et le coût des vols internes était ridiculement cher. Ce n’est pas pour rien que tant d’entre eux choisissaient une destination vacances à l’étranger. Toutefois, la pandémie a changé les habitudes des Québécois. On était « obligés » de passer nos vacances chez nous, ce qui a propulsé l’économie touristique de nos propres régions. Pour inciter les Québécois à continuer de jouer aux touristes locaux maintenant que les vols internationaux ont repris, le gouvernement propose une aide financière aux transporteurs aériens, afin qu’ils puissent offrir des vols à l’intérieur de la province pour moins de 500 $.
Cette annonce posera certainement un défi aux annonceurs nationaux voulant inciter les Québécois à venir visiter leur propre province, mais les régions gagneront à accueillir encore plus de visiteurs et à faire revivre les nombreux festivals et activités mis sur pause depuis deux étés. Alors, où irez-vous en vacances cet été?
La shop est fière de contribuer au succès des campagnes du lait Fairlife au Québec. La marque Fairlife n’a plus aujourd’hui à rougir de sa présence sur les tablettes, puisque son lait est maintenant produit entièrement au pays. Les consommateurs continuent cependant à s’interroger sur la provenance de son lait; 9 Canadiens sur 10 pensent qu’il est américain alors qu’il est entièrement fait ici, dans une usine située à Peterborough, en Ontario.
La nouvelle campagne s’est donc attelée à changer les perceptions erronées des consommateurs au sujet de la provenance du lait Fairlife, tout en insistant sur sa valeur nutritive (50 % moins de sucre et 50 % plus de protéines que le lait ordinaire). Pour une deuxième année consécutive, Bianca Gervais, personnalité connue et aimée du public québécois, nous revient à titre de porte-parole de Fairlife au Québec, ce qui permet de renforcer la présence de la marque dans la province et de donner une saveur québécoise à celle-ci. Bianca Gervais a été découverte comme comédienne dès son jeune âge dans la populaire télésérie Le monde de Charlotte, et est également co-animatrice de Format familial, aux côtés de son mari tout aussi connu, Sébastien Diaz. Si Bianca nous disait en 2021 « On lève notre lait à votre santé », elle nous rappelle, avec la plus récente signature de la marque, que le lait Fairlife, « c’est ici que c’est bon ».
Encore une fois, toute l’équipe de The French Shop s’est retroussé les manches pour offrir à un produit canadien une visibilité et une couleur toutes québécoises.