we speak
janvier 2021
Les deux pieds dans un deuxième confinement (couvre-feu en prime), la pandémie de COVID-19 n’a pas fini de refaçonner le quotidien de tous, en redessinant les paysages sociaux, politiques et culturels à travers le monde. À la shop, on garde la tête haute et on continue de faire ce qu’on fait le mieux : comprendre le Québec. Et être là pour nos partenaires. Encore une fois ce mois-ci, on vous garde dans la loop et on vous trace un portrait de la situation d’ici, à partir d’éléments qui nous ont allumés dans l’actualité. Côté pub, côté communications et côté humain, voici ce qui vaut la peine d’être mentionné (selon notre humble avis).
Le Bye Bye, c’est comme notre Super Bowl à nous. Chaque année, on attend le show, les sketchs pis les pubs avec impatience. C’est le moment de faire un recap de notre année, de manière ben conviviale, comme si on se rassemblait tous dans notre salon avec nos vedettes préférées. Et cette année – sans grande surprise parce qu’y avait rien d’autre à faire – les cotes d’écoute ont littéralement explosé. On a même enregistré un nouveau record québécois avec 4 662 000 téléspectateurs. Un incontournable médiatique pour toutes les marques qui veulent rejoindre les Québécois, dans un moment où ils sont vraiment attentifs!
Crédit photo | Radio-Canada
Au Québec, fusionner des mets, on adore ça. Ça reflète notre diversité et notre créativité distincte, jusque dans nos assiettes. Après le pizzaguetti, le cronut et les restos de cuisine italienne-canadienne (qu’on retrouve majoritairement dans nos banlieues), la tourtine est née. En décembre 2020, plus précisément au snack-bar Baron BBQ de Saint-Ambroise, au Saguenay, en pleine pandémie. Vous l’aurez deviné, on parle d’un mix entre deux mets légendaires : la poutine, née au Québec dans les années 1950, et la tourtière, originaire de l’époque de la colonisation, dont chaque région de la province détient sa version. La tourtine est donc un véritable croisement entre notre héritage et la modernité... à savoir si on verra apparaître ses déclinaisons au fil du temps, à travers le territoire. Longue vie à la tourtine! (Pis on a ben hâte d’y goûter.)
Crédit photo | Télé-Québec
Quand on parle de technologie et de nouvelles tendances numériques, le Québec est souvent dans les « late-adopters ». Cependant, on a toujours été des précurseurs dans les sphères de l’art et de la culture, de par nos festivals, nos œuvres et nos institutions. Et disons qu’avec la pandémie, l’un des seuls moyens d’avoir accès à notre culture adorée, c’est en ligne. Résultat : l’écart de temps pour adopter de nouvelles technologies semble diminuer avec la pandémie, grâce au télétravail, à l’école à la maison, mais surtout aux artistes québécois et aux créateurs qui développent des façons novatrices de rejoindre le public à la maison – que ce soit avec des spectacles et des festivals virtuels, des ateliers, ou même des activités artistiques à distance. Preuve que si la culture reste debout, les Québécois seront toujours au rendez-vous.
Credit | Radio-Canada
La mesure drastique d’établir un couvre-feu sous cette forme est une première au Québec, et même au Canada. Même lors de la crise d’Octobre, en 1970, il n’y a pas eu de couvre-feu, à proprement parler. Alors qu’une bonne partie des Québécois est en faveur de la chose, on soulève tout de même une panoplie d’inégalités quant à la logique et à l’application des sanctions, surtout chez les itinérants et dans la population défavorisée ou marginalisée. Au Québec, notre liberté, on y tient. Et cette mesure vient créer des flammèches dans la population et même chez plusieurs avocats... Est-ce que ce couvre-feu est fondamentalement « illégal »? Du côté des marques, ce nouvel horaire vient inévitablement modifier les habitudes de consommation des Québécois, en magasin et en ligne. Les gens risquent de passer plus de temps sur leurs écrans, toutes technologies confondues, à partir de 20 h, et les déplacements dans les succursales pour l’achat de produits seront encore moins spontanés qu’en début de pandémie et encore plus calculés.
Photo credit | CTV News
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