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février 2021
Déjà une moitié d’hiver de traversée. On peut quasiment dire qu’on s’est habitués à notre deuxième confinement et à notre nouveau lifestyle avec couvre-feu (hé oui, ça continue!). Mais la pandémie de COVID-19 n’a pas fini de refaçonner le quotidien de tous, en redessinant les paysages sociaux, politiques et culturels à travers le monde. À la shop, on garde la tête haute et on continue de faire ce qu’on fait le mieux : comprendre le Québec. Et être là pour nos partenaires. Encore une fois ce mois-ci, on vous garde dans la loop et on vous trace un portrait de la situation d’ici, à partir d’éléments qui nous ont allumés dans l’actualité. Côté pub, côté communications et côté humain, voici ce qui vaut la peine d’être mentionné (selon notre humble avis).
À l’aube d’une deuxième année à vivre en côtoyant la COVID-19, la joie de vivre des Québécois semble vouloir faire surface, malgré tout. On dirait que ça nous étonne pas tant que ça, mais d’après un sondage mené par l’Institut Angus Reid, plus de 51 % des Canadiens ne croient pas à un retour à la vie normale en 2021, alors que ce chiffre baisse à seulement 35 % chez les résidents du Québec. Est-ce qu’on vit dans le déni et on préfère voir la vie avec des lunettes roses? Est-ce que c’est notre tendance à vouloir suivre nos émotions, plutôt que d’écouter notre côté plus rationnel, comme nos voisins de l’ouest, qui nous distingue encore? Probablement. Les Québécois sont reconnus pour leur optimisme, et ça ressort encore une fois – même au temps de la COVID!
Photo credit | Cult MTL
En pleine pandémie, quelques joueurs québécois tentent de se faire une place parmi les UberEats, Skip The Dishes et DoorDash qu’on connaît déjà tous. Disons qu’en raclant 30 % des profits sur chaque commande livrée, ces géants américains se font de moins en moins aimer des gens d’ici. Et avec raison : alors que les restaurateurs tombent comme des mouches, ceux qui restent debout sont présentement dépendants de la livraison et du take-out pour survivre. Donc, question de proposer des options à la fois locales et moins coûteuses pour passer des commandes en ligne et offrir des services de livraison, des applications comme RestoLoco, Chk Plz et Ueat ont vu le jour depuis mars 2020. Un bel exemple qui démontre qu’en plus de consommer local, on aime créer des occasions de valoriser notre propre économie et nos collectivités. Et disons qu’avec cette créativité et cette résilience, on pourrait peut-être être à l’aube d’une époque Québec inc./État-providence 2.0? À suivre! Mais dans tous les cas, les Québécois vont fort probablement emboîter le pas et encourager les entreprises qui favorisent la livraison locale.
Les aînés sont rarement ceux à qui on pense en premier, quand on trace le portrait d’une cible à rejoindre en ligne. Cependant, ça va peut-être changer au Québec, dans les prochains mois! En effet, depuis le début de la pandémie, les gens âgés de 65 ans et plus sont de plus en plus actifs sur le web. Ils utilisaient déjà des outils comme le courriel et Facebook pour rester en contact avec leurs amis et leur famille, mais on remarque une hausse assez prononcée de leur utilisation d’outils numériques pour vaquer à des occupations quotidiennes : effectuer des achats en ligne, renouveler leurs prescriptions, trouver des ressources pour prendre soin de leur santé, et même consommer des contenus de divertissement – principalement en format vidéo. Qui sait, on les verra peut-être bientôt débarquer sur SnapChat, et même TikTok…
Credit | The Montreal Gazette
Alors que les ventes de livres chutent partout au Canada, elles ont effectué un bond de 18 % en 2020 au Québec. Mais ce qui fait le plus plaisir dans tout ça, c’est que la moitié de ces ventes ont été destinées à des livres québécois! On a également remarqué une hausse des ventes chez les auteurs locaux, du côté des livres jeunesse. Bien entendu, tout ça s’explique en grande partie par le fait que la scène culturelle est sur pause depuis plusieurs mois : en n’ayant pas accès à nos théâtres, concerts, expositions et à tout ce qu’on a l’habitude de consommer au quotidien, on s’est rués vers notre littérature. Parce qu’au Québec, la culture, c’est sacré : ça nous prend notre dose. Et même si on aimait déjà lire avant la pandémie, ça prouve que la lecture est vraiment l’un des piliers dans plusieurs familles québécoises – et qu’on continue de se donner la piqûre, de génération en génération.
Photo credit | Le Devoir
L’humour au Québec, c’est du sérieux (see what we did there?). Ça fait partie intégrante de notre culture, de notre star-système et de nos façons de nous exprimer au quotidien. Alors disons que quand il fait plus sombre (genre, en pandémie), on compte sur nos humoristes pour nous remonter le moral! Et parce qu’une tonne d’entre eux se sont démarqués depuis mars 2020 (en usant de créativité et de prouesses technologiques pour nous faire rire), l’organisation du célèbre gala des Oliviers (LE gala qui récompense les humoristes québécois) a décidé de créer la catégorie « artiste COVID de l’année ». Alors si on résume nos derniers mois, au Québec, on a lu beaucoup. Et on a ri beaucoup. On ne pourra jamais assez dire merci à nos humoristes et à nos artistes qui sont toujours là pour nous. On les aime d’amour, vraiment.
Photo credit | Radio-Canada
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