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décembre 2022
Une autre grosse année se termine, et même si la pandémie était toujours présente dans notre quotidien, ce n’est pas ce qui a dicté la vie des Québécoises et des Québécois autant que les années précédentes. Même si on a l’impression que nos vies ont été chamboulées ces derniers temps, il est surprenant de constater que notre culture, notre population et notre langue continuent de battre leur plein et de croître. Côté pub, côté communications et côté humain, voici ce qui vaut la peine d’être mentionné (selon notre humble avis). Mais juste avant de vous laisser à votre lecture, la Shop en profite pour vous souhaiter de joyeuses Fêtes! Au plaisir de vous retrouver en 2023.
Quand on parle de culture québécoise, on parle principalement de culture exprimée dans la langue de Molière. Au Québec, on produit encore beaucoup de séries télé, de films et de musique en français, mais l’offre culturelle internationale anglophone ne cesse de croître. Et parce que les jeunes d’aujourd’hui consomment majoritairement en ligne, son accès est à portée de main. Il y a certainement un parallèle à faire entre la culture canadienne anglaise et l’offre culturelle américaine.
L’époque où 4 millions de personnes étaient rivées devant La Petite Vie, une sitcom québécoise diffusée dans les années 1990, est révolue. Si une émission de télé réussit à atteindre un million de téléspectateurs de nos jours, c’est un exploit. On peut compter sur les doigts de la main le nombre de productions capables d’y arriver, dont le Bye Bye 2021, qui a atteint un auditoire d’un peu plus de 3 millions de personnes.
Les jeunes consomment maintenant sur l’appareil mobile qu’ils souhaitent, à l’endroit et au moment de leur choix, et bien souvent, ils réussissent à contourner la publicité. De plus en plus, leurs principales sources d’approvisionnement sont les mêmes que tout le monde : Netflix, Apple, Crave, Amazon, etc., où le contenu québécois s’y fait plus rare.
Est-ce que les générations plus vieilles ont un devoir de transmission envers les jeunes? Doit-on piquer leur curiosité en leur partageant nos coups de cœur culturels et en croisant les doigts pour que ce soit suffisant? Doit-on repenser la façon d’intégrer les marques au contenu culturel? Et si on créait des séries Web qui réussissent à attirer toutes les générations sur le numérique? Ou si on créait des publicités multigénérationnelles pour la même émission, où une publicité destinée aux boomers serait diffusée à la télé traditionnelle et une publicité destinée à la génération Z serait diffusée en ligne? Il y a plusieurs pistes à explorer.
Une chose est sûre, il faut s’adapter aux habitudes de consommation culturelle des jeunes, et même si on peut continuer de vouloir susciter leur intérêt pour la bonne vieille télé d’ici, il faut penser à long terme. On doit réfléchir à la façon de participer à l’offre culturelle et voir comment les annonceurs peuvent arriver à les joindre.
Reggae, Baxter, Lola, Pumpkin, Biscuit, Kira, Steeve, Daifuku, Marley, voilà seulement quelques-uns des compagnons canins qui fréquentent régulièrement la shop. The French Shop est le reflet d’une tendance selon laquelle un ménage québécois sur deux posséderait maintenant un animal de compagnie. Selon le plus récent sondage de l’Association des médecins vétérinaires du Québec (AMVQ) en pratique des petits animaux, les chaumières québécoises abritent 2,1 millions de chats, 1,1 million de chiens et un nombre indéterminé de bêtes « exotiques ». Ces statistiques ont littéralement explosé en raison de la pandémie.
Depuis le début de la COVID, des milliers de Québécois ont adopté des animaux de compagnie. Véritables petites boules d’amour, ces fidèles compagnons se sont révélés d’excellents partenaires pour s’amuser, passer le temps et calmer l’anxiété. En plus d’avoir un effet apaisant, la possession d’un animal est également associée à plusieurs effets positifs sur la santé cardiovasculaire, notamment une augmentation du niveau d’activité physique, une diminution de la pression artérielle, une amélioration du profil lipidique et un meilleur taux de survie après un événement coronarien.
On sait aussi que la pandémie a aidé bien des gens à se tourner vers la SPCA pour adopter un animal de compagnie. Témoin privilégié du rapport des Québécois à leurs compagnons domestiques, le Dr Kfoury estime que la grosse évolution des 20 dernières années est d’abord affective. Cela dit, à la lumière de ce constat, le Québec semble être un marché intéressant pour les entreprises du domaine animalier.
D’ailleurs, The French Shop a récemment officialisé un partenariat avec Champion Petfoods, une compagnie canadienne qui produit les nourritures pour animaux de compagnie ORIJEN et ACANA. Cette association naturelle sera très certainement bien nourrie par notre grand amour pour les animaux, en plus de notre expertise.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le Québec n’est pas en déclin démographique, au contraire. Depuis les 5 dernières années, notre population a augmenté de 4,1 %, ce qui classe notre belle province au 5e rang par rapport aux 12 autres provinces et territoires en matière de croissance démographique. C’est 0,8 % de plus que le cycle de recensement préalable (2011-2016).
Concrètement, ça signifie qu’il y a de plus en plus de gens à qui vos publicités peuvent être adressées. Cela dit, il faut savoir à qui on s’adresse. Il est important de comprendre la dynamique, les caractéristiques et les tendances de la population afin de s’assurer que le message passe et que la publicité est percutante.
Par exemple, le Québec attire moins d’immigrants que le reste du Canada, mais il en attire pareil. L’incidence culturelle de cette immigration est notoire. Toutefois, malgré le multiculturalisme, le poids démographique des natifs est plus important que celui des nouveaux arrivants. Le Québec n’est pas en pleine assimilation; il garde ses différences culturelles, et c’est pourquoi il est important de bien localiser les publicités pour qu’elles soient pertinentes ici.
Donc, la population québécoise est non seulement différente du reste du Canada, mais elle est aussi en croissance. Et la bonne nouvelle, c’est que cette croissance est synonyme de développement. Il faut créer des infrastructures et attribuer des ressources à un plus grand nombre de personnes. Il faut donc s’attendre, au Québec comme au Canada, à la création de plus d’emplois et de richesses. C’est de bon augure pour les publicitaires. Techniquement, si on lit entre les lignes, cela entraîne plusieurs occasions de promouvoir de nouvelles choses!
Bien souvent, on entend dire que l’anglais est plus diversifié que le français, que son vocabulaire est plus étendu. Et si on vous disait que c’est simplement une question de tradition lexicographique, et que cette même tradition exerce une influence sur l’évolution même de la langue française?
Au quotidien, on a tous l’occasion de constater l’évolution de la langue. Certaines tournures de phrase et certains termes gagnent en popularité tandis que d’autres s’éteignent à petit feu. La tradition lexicographique de la langue anglaise veut que tous ces éléments, peu importe leur valeur moderne, demeurent répertoriés, d’où le fameux « million de mots » dans l’Oxford English Dictionary. En français, on préfère une élimination routinière des termes plus archaïques pour favoriser l’intégration des néologismes. Ainsi, des ouvrages comme le Grand Robert, qui se basent sur l’usage, contiennent à tout moment une somme d’à peu près 100 000 mots – certains se font enrayer d’une édition à la suivante. Donc, les francophones n’ont pas un vocabulaire moins impressionnant; il est simplement question d’une différence dans nos façons de répertorier l’information.
De plus, on peut constater une différence notable dans les différents termes utilisés par les pays de la francophonie. Par exemple, le Québec utilise encore le mot « crosseur » (« trompeur »), alors qu’en France, il n’est plus du tout employé – et, quand il l’était, c’était au sens de « querelleur ». On peut donc estimer que la différence entre le vocabulaire utilisé en France et au Québec est assez notable (sans compter tous les autres pays francophones!), phénomène sans doute décuplé par les divergences entre les ouvrages de référence offerts dans chaque pays.
Tout compte fait, ce sont des facteurs qui rendent la localisation publicitaire d’autant plus importante. Une simple traduction ne suffit vraiment pas – d’une année à l’autre, les mots qu’on choisit varient grandement, encore plus d’une région à l’autre. Nos dictionnaires en font état!
Voilà pourquoi il est essentiel de choisir une boîte de localisation qui saura refléter ces changements, afin que vous puissiez véhiculer votre message de la façon la plus usitée possible!
Pour la première fois de leur histoire, les Canadiens de Montréal ont un partenaire officiel affiché sur le chandail de leur équipe lors des matchs à domicile : la Banque Royale du Canada (RBC). Et c’est The French Shop qui a eu l’honneur de communiquer cette nouvelle, puisque nous faisons rayonner la marque de la RBC auprès des consommateurs québécois depuis 2014. TFS a donc été mandatée pour développer une campagne visant à partager ce partenariat historique qui s’échelonnera sur plusieurs saisons.
Il s’agissait ici d’une tâche assurément délicate et périlleuse, puisque cette annonce allait sans contredit faire jaser. Et pas juste en bien… Pourquoi? Parce que les fans du CH sont très passionnés, et le fait de toucher à la Sainte-Flanelle risquait d’en enflammer plus d’un. Apposer un logo sur un chandail aussi emblématique et sacré que celui des Canadiens devait donc se faire dans le plus grand respect, mais aussi avec humilité. Le défi était donc de trouver une manière d’annoncer que RBC était très fière de s’associer au CH et de montrer son soutien envers l’organisation sans toutefois choquer les fans.
The French Shop s’est donc attelée à créer une vidéo rassembleuse et inspirante visant à démontrer l’affinité des deux marques, en passant par leur histoire qui s’étale sur plus de 100 ans, sans oublier leur engagement respectif envers la collectivité, en particulier les programmes liés à la jeunesse. En effet, dans le cadre de ce partenariat, la RBC s’engage à verser 20 $ à la Fondation des Canadiens pour l’enfance pour chaque chandail officiel arborant le logo de la RBC vendu à la boutique officielle de l’équipe. Cet organisme encourage l’activité physique et l’adoption de saines habitudes de vie chez les jeunes défavorisés de 4 à 17 ans au Québec.
La campagne, qui se décline à la télévision, sur le Web et dans les succursales de la RBC, célèbre la portée des Canadiens de Montréal au Québec, en misant sur l’attachement que les fans du CH éprouvent pour la Sainte-Flanelle, symbole de fierté, d’avenir prometteur et d’idées de grandeur.
Voilà un défi de taille relevé avec beaucoup d’enthousiasme par l’équipe de TFS!