we speak
juillet 2020
Vous garder dans la loop de ce qui se passe au Québec, c’est notre mission. Être là pour nos partenaires, ça continue d’être notre priorité – beau temps, mauvais temps. On vous invite même à nous faire des demandes spéciales sur des sujets que vous aimeriez qu’on développe, dans les futures éditions du Dispatch. Pour le portrait de cette semaine, voici donc ce qui a attiré notre attention. Côté pub, côté communications et côté humain. Bonne lecture!
Le retour du beau temps donne certainement l’effet d’un baume sur l’état d’esprit post-confinement! Mais même si les vols aériens reprennent graduellement et que la liberté est grandissante face aux déplacements, la plupart des Québécois ne semblent pas avoir envie de s’éloigner de chez eux. Selon un sondage réalisé par CAA et la firme Léger, la majorité songe à prendre des vacances pendant la période estivale, mais presque 60 % d’entre eux ne pensent pas sortir de la province : la prudence et l’indécision semblent prendre le dessus. On a même vraiment hâte d’essayer des nouveaux concepts d’événements, comme des festivals drive-in à même l’aéroport de Montréal, ou dans des espaces spécialement aménagés pour des concerts où la distanciation reste de mise. On est aussi très heureux de voir certains secteurs de Montréal se transformer en paradis piétonniers, pour nous permettre de profiter de nos quartiers à fond, ou de pouvoir apprécier nos paysages grandioses en camping. Du côté culturel, on espère en avoir encore plus – surtout dans le Quartier des spectacles, où plus de la moitié des habitués affirment vouloir fréquenter l’endroit, lors des prochaines phases de déconfinement. Y aurait-il un lien à faire, encore une fois, avec notre amour pour le respect des règles (on se souvient de notre 1re position dans le palmarès Google sur la distanciation sociale)? Probablement. Une chose est certaine : si activités il y a, les Québécois seront au rendez-vous (si c’est proche de chez nous)!
La limitation des déplacements et la baisse de production engendrées par le confinement ont clairement permis à la planète de souffler un peu. Des eaux plus limpides, des ciels plus clairs, une meilleure qualité d’air – partout dans le monde, incluant la Belle Province. Le penchant environnementaliste était en constante montée depuis plusieurs années au Québec, mais ces changements semblent lui avoir donné une nouvelle longueur d’avance dans l’opinion publique. Selon un sondage effectué par la firme Léger, plus de 50 % des Québécois affirment que le gouvernement devrait saisir l’occasion et en faire plus pour l’environnement. Parce qu’en ce moment, c’est pas assez. Il faut en faire plus pour protéger nos ressources, plus pour construire des infrastructures plus vertes, plus pour rendre nos déplacements plus intelligents. Le Québec exige donc un plan plus vert au premier ministre Legault. Ce dernier parlait déjà d’électrifier le Québec, mais il va devoir aller encore plus loin pour plaire à ses électeurs. Et comme l’achat reste l’un des meilleurs moyens de voter et de mettre ses valeurs de l’avant, les marques devront suivre la tendance pour devenir ou rester pertinentes chez les consommateurs d’ici.
L’engouement pour les achats en ligne est loin d’être terminé! Surtout chez les Montréalais, avec la dernière nouvelle de la compagnie Genie. Si vous pensiez que la livraison en un jour était réservée à Amazon, c’est maintenant possible en plein centre-ville de Montréal. En fait, le concept de Genie pousse plus loin que la simple livraison : la compagnie se qualifie d’assistante personnelle pour le magasinage en ville – ce qui favorisera assurément l’achat local et les entreprises qui souffrent de la réduction d’affluence dans leurs boutiques. Un peu comme un Skip ou un UberEats… mais pour absolument tout. Si c’est légal, Genie peut le faire. Assisterait-on à une petite révolution dans la manière de se procurer des biens, encore une fois? Dans tous les cas, continuer d’acheter local, même à distance, ça parle aux Québécois. |
Same-day delivery hits downtown Montréal
L’achat local, c’est important au Québec. On aime être proches de nos commerçants, de nos producteurs; des gens qui servent nos collectivités. Mais la fin de la première vague de la pandémie amène une inquiétude chez beaucoup de citadins : malgré le retour des beaux jours, on craint pour la vitalité de nos centres urbains. Selon un sondage effectué par Léger pour Rues Principales, 83 % des gens sont inquiets pour leurs centres-villes. Car même si les restaurants continuent de servir des plats, c’est du contact qu’on s’ennuie. Même si les producteurs locaux continuent de produire, on se rend de moins en moins en boutique parce qu’on commande en ligne. Même si on aime nos villes, nombreux sont ceux qui pensent maintenant à aller s’installer en région, avec l’avènement du télétravail. Nos habitudes ont changé drastiquement, en partie pour le mieux, oui. Mais est-ce que la vie de quartier comme on la connaît est en péril? Une chose est certaine, les Québécois sont avides de lieux qui offrent une expérience. Reste à voir de quelle manière la situation évoluera.
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