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mai 2021
Avec la saison estivale qui frappe à nos portes et l’annonce du déconfinement progressif par le gouvernement du Québec (YES!), un vent de liberté souffle enfin sur la province. Mais la pandémie de COVID-19 n’a pas fini de refaçonner le quotidien de tous, en redessinant les paysages sociaux, politiques et culturels à travers le monde. À la shop, on garde la tête haute et on continue de faire ce qu’on fait le mieux : comprendre le Québec. Et être là pour nos partenaires. Encore une fois ce mois-ci, on vous garde dans la loop et on vous trace un portrait de la situation d’ici, à partir d’éléments qui nous ont allumés dans l’actualité. Côté pub, côté communications et côté humain, voici ce qui vaut la peine d’être mentionné (selon notre humble avis).
Grâce à TikTok, le patinage à roulettes effectue un retour en force dans la culture populaire depuis un an. Une tendance mondiale qui semble être l’antidote parfait au blues pandémique. Mais comment cette tendance a-t-elle fait son chemin rapidement jusqu’ici? La réponse : TikTok et la génération Z. Les Québécois ont tendance à être à la traîne comparativement au ROC lorsqu’il s’agit d’adopter de nouvelles technologies. Mais la génération Z, avec sa forte présence en ligne, vient de plus en plus flouer cette idée. Plus de 60 % des utilisateurs de TikTok appartiennent à la génération Z, qui désigne les utilisateurs nés après 1996. Cette nouvelle génération d’utilisateurs socialement conscients et numériquement avisés, dont les habitudes diffèrent de celles des générations précédentes, vient tranquillement bouleverser les codes de la société actuelle. Avec la génération Z aux commandes des réseaux sociaux, tout porte à croire que des changements sont à prévoir. Est-ce que l’engouement des jeunes générations pour le numérique viendra clore le chapitre des late adopters? Seul le temps nous le dira. À suivre sur les réseaux sociaux...
Source | La Presse
L’exode des Montréalais vers les régions s’observe depuis un certain temps, mais la pandémie s’est avérée être un révélateur et un accélérateur de cette mutation. Plusieurs citadins entretenant le projet de déménager vers les régions ont été pressés de hâter leur décision. On ne se cachera pas que l’avènement du télétravail a probablement aussi un impact sur leur décision. Est-ce que les Québécois sont tannés de vivre en ville? Ce qu’on sait, c’est que les Québécois sont nombreux à désirer un retour vers une vie plus simple (82 %), comparativement au ROC (70 %). Et, selon un récent sondage de la firme Léger, le bonheur se trouve majoritairement dans les régions québécoises. Pour plusieurs, le contexte pandémique a généré une prise de conscience concernant l’importance de l’espace et de la nature. Il a fait naître également un nouvel intérêt pour l’autosuffisance. Cette tendance s’observe notamment dans la montée en popularité des jardins personnels qui a fait un bond ahurissant. La crainte d’une pénurie alimentaire au début de la pandémie en a probablement incité plus d’un à reconsidérer son environnement actuel. Quoi qu’il en soit, la tendance du retour à la terre semble être là pour rester. Et on gage que cette nouvelle réalité influencera grandement le quotidien d’une majorité de Québécois. La consommation locale et responsable a déjà le vent dans les voiles et on ose croire que cela ne fera que s’accentuer au fil du temps. De même que pour l’industrie du tourisme qui attire de plus en plus de Québécois grâce à ses activités locales en plein air.
Source | La Presse
Au Québec, le français, c’est un sujet sérieux. La langue est à la base de notre identité culturelle, c’est ce qui nous rend uniques en Amérique, et c’est également ce qui charme les étrangers qui viennent visiter le Québec. C’est en partie pourquoi les questions sur son avenir sont au cœur des préoccupations depuis belle lurette. Récemment alarmé par son déclin, le gouvernement du Québec a déposé le projet de loi 96 à l’Assemblée nationale du Québec. Ce nouveau projet de loi vise à réformer la loi 101 de manière à protéger davantage la langue française dans la province et à faire du français « la seule langue officielle et langue commune du Québec ». Pas assez d’efforts pour les uns, trop pour les autres, les réactions à cette réforme sont mitigées. Qu’est-ce que ça va changer concrètement? En bref, la réforme vise un renforcement de la présence du français au travail, en éducation et dans l’administration de l’État pour freiner sa lente disparition. Et qu’est-ce que cela signifie pour les annonceurs qui désirent être entendus dans la Belle Province? Évidemment, des lois beaucoup plus strictes sur l’affichage en français et des sanctions plus sévères. Mais comme Pierre Bourgault, on est d’avis que la meilleure garantie de la survie du français dans la province, c’est de le parler convenablement et avec fierté. Parce que la place du français dans la pub québécoise est essentielle pour conserver sa saveur singulière, sa façon unique de parler aux Québécois.
Source | Radio-Canada
Pour la première fois en 100 ans d’histoire, le Canadien de Montréal a disputé un match sans la présence de joueurs francophones au sein de sa formation. Sans compter que lors du dernier repêchage, la formation n’a sélectionné aucun hockeyeur québécois pour une deuxième année consécutive. OUCH! Que le CH n’aligne aucun joueur ayant grandi tout près du Centre Bell, ça peut sembler bizarre pour certains. Surtout si on se souvient que la dernière fois que l’équipe a remporté la coupe, la formation comptait 14 francophones. On ramène donc rapidement la question d’identité dans des cas comme celui-ci. Les Québécois sont attachés à l’équipe montréalaise, la seule issue d’un milieu francophone, et son passé glorieux lui permet de conserver son rang de fierté nationale. Qu’aucun joueur ne puisse s’exprimer en français aux fans du Canadien, ça passe un peu mal. À qui la faute? Est-ce la direction du CH qui boude les joueurs québécois? La question revient souvent. Qu’est-ce qu’on veut vraiment au fond? Une équipe gagnante? Une équipe majoritairement francophone? Chacun a son opinion sur le sujet. Mais une chose est sûre, même si l’équipe semble se désincarner comparativement à sa population locale, les Québécois restent nombreux à être fidèles au poste pour soutenir la franchise montréalaise. Surtout en séries. GO HABS GO!
Source | Montreal The Gazette
Depuis le début de la pandémie, les offres d’emploi en pub inondent les sites de recrutement au Québec. Le manque de ressources pour pourvoir les postes vacants est plus criant que jamais. Pourquoi est-ce si difficile de recruter en ce moment dans la Belle Province? On a plusieurs hypothèses, mais disons que le contexte actuel y est pour beaucoup. Comme les milléniaux, bon nombre de travailleurs sont maintenant à la recherche d’un emploi qui leur offre un équilibre sain entre travail et vie personnelle. Le long confinement a permis aux gens de se remettre en question et de prendre un moment pour réévaluer leurs priorités. Parmi celles-ci, la recherche d’un emploi plus flexible et qui correspond à des valeurs personnelles en est une importante. Il est donc possible que l’ambiance work hard, play hard prônée par les agences de publicité s’aligne moins avec tous ces nouveaux critères. Avec le lot d’émotions que la pandémie a généré, pas question pour les travailleurs de s’épuiser davantage. Puis, comparativement au ROC, le bassin de talents francophone est assez restreint. Un employeur canadien peut très bien regarder du côté des États-Unis ou à travers les autres provinces canadiennes pour dénicher des talents anglophones. Par contre, la réalité est bien différente pour les agences québécoises.
Source | Radio-Canada
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