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DISPATCH 06 : Les choses se passent par chez nous

août 2020

Nous voilà déjà au cœur de l’été. La crise de la COVID-19 n’a pas fini de refaçonner le quotidien de tous, en redessinant les paysages sociaux, politiques et culturels à travers le monde. À la shop, on garde la tête haute et on continue de faire ce qu’on fait le mieux : comprendre le Québec. Et être là pour nos partenaires. Encore une fois ce mois-ci, on vous garde dans la loop et on vous trace un portrait de la situation d’ici, à partir d’éléments qui nous ont allumés dans l’actualité. Côté pub, côté communications et côté humain, voici ce qui vaut la peine d’être mentionné (selon notre humble avis).

Vague de dénonciations sur les réseaux sociaux

La vague de dénonciations d’inconduites et d’agressions sexuelles ne fait que prendre de l’ampleur au fil des jours. Un sujet qui laisse un sillon assez sombre sur la province, depuis quelques semaines. Les accusations portées contre Maripier Morin, par la chanteuse Safia Nolin (directement sur son compte Instagram), ont donné beaucoup de traction au mouvement déjà en branle. Depuis, des centaines de victimes racontent leur histoire sur les réseaux sociaux, toutes industries confondues. On a d’abord mis le spotlight sur l’industrie de la musique, mais rapidement, les mouches ont commencé à tomber dans les milieux de la restauration, du cinéma, de la littérature, de la politique, des affaires et de la pub. Alors qu’une tonne de Québécois s’indigne, d’autres sont d’avis que le monde 2.0 n’est pas l’endroit approprié pour porter des accusations, que le système de justice existe pour cette raison. La lumière est donc mise sur les failles du modèle en place, ce qui va beaucoup plus loin que notre système de justice. C’est un univers de pensées, de mentalités et d’habitudes sociales qui est remis en question. Une partie du Québec est en grande phase d’introspection – et c’est pas beau tu-suite. Ça brasse, ça fait mal, c’est inconfortable et c’est déstabilisant pour plusieurs. C’est aussi garanti que nos façons de s’exprimer et de communiquer seront passées au peigne fin, et que le contenu des messages du futur devront s’adapter. Ceci étant dit, à la shop, on est ben fiers de pouvoir compter sur un collectif majoritairement composé de femmes, incluant nos trois directrices de création adorées qui chapeautent toute la créa qui sort de nos murs. On a beau évoluer en pub, chez nous, y’a pas de boys club.

Tu veux entrer? Masque obligé

Depuis le 18 juillet dernier, le port du masque dans les endroits publics fermés est obligatoire à travers la province. Et, à partir du 24 août prochain, il sera également obligatoire pour les enfants de 10 ans et plus. Mais même si concrètement, on parle d’un petit carré de tissu, c’est loin d’être simple. Disons qu’au Québec, on est ben bons pour soulever nos passions rapidement – et en ce moment, on est à l’apogée du débat. Alors que plusieurs portent leur masque en suivant les consignes émises par notre cher Dr Arruda et la Santé publique, d’autres hurlent à la dictature et à l’atteinte de leurs droits et libertés. Certains s’aventurent même pour dire que la COVID-19 est un complot, que le virus n’existe pas vraiment et que c’est une ruse du gouvernement pour mieux nous contrôler. Un beau petit climat estival, dans la Belle Province. Mine de rien, en plus de former un clivage dans la population (et beaucoup de chicanes de famille), à la longue, on se demande si le port du masque obligatoire pourrait potentiellement nuire aux commerces et à l’économie locale? Est-ce que ceux qui refusent de le porter iront jusqu’à arrêter de fréquenter les lieux publics fermés? Reste à voir comment les entrepreneurs et les élus réagiront à la chose.

Notre nouveau site vraiment sur la coche

La shop vient d’avoir 6 ans, et disons que depuis la dernière année, ça a bougé en masse. On a le vent dans les voiles avec l’arrivée d’une lignée de nouveaux artisans en service-conseil, conception-rédaction, stratégie de contenu et production. Et, bien sûr, pas mal de nouveaux mandats qui nous font tripper au quotidien. On avait donc besoin d’un petit revamp, question de mettre le spotlight sur tout ce beau monde-là, en plus d’afficher les couleurs plus actuelles de notre atelier. Jetez-y un œil, on n’en est pas peu fiers! Merci à Patrick Beauchemin pour les photos, ainsi qu’à Jonathan Lebeau et à l’agence Hoffman pour la conception du site. Restez aussi à l’affût : on est en train de vous peaufiner du contenu qui vous fera voyager dans le passé, le présent et un tit-peu dans le futur du Québec. Stay tuned!

Same-day delivery hits downtown Montréal

La rentrée télé à TVA : what’s new? / en partenariat avec Jungle Media

Pour l’année 2020-2021, plusieurs nouveautés sont attendues à TVA. Les médias d’information de Québecor continueront aussi à répondre à l’appel pour informer le public sur toute l’actualité. TVA se donne comme objectif d’offrir des nouveautés authentiques, drôles et rassembleuses, et diffusera 34 productions originales, dont 8 nouveautés : La Tour : talk-show à saveur québécoise animé par Patrick Huard. Chaque jour, un invité vedette et des collaborateurs s’exprimeront sur ce qui enflamme leur vie et l’actualité; À tour de rôle : Marie-Ève Janvier permettra au public de se remémorer les personnages marquants de notre petit écran à travers le parcours professionnel des plus grands acteurs d’ici; Bijoux de famille : animé par Charles Lafortune, entouré de trois invités qui livreront à tour de rôle des numéros de stand-up, suivis de discussions de groupe sur la thématique de la famille; En studio : émission de variété animée par Marc Dupré, qui promet d’être aussi fascinante que touchante. Le concept de l’émission est de permettre à des gens du public de vivre l’expérience d’une vie en enregistrant une chanson qu’ils pourront ensuite offrir en cadeau à une personne chère; Mon fils : série dramatique qui raconte la chute de Jacob, 18 ans, dont la vie bascule dans la maladie mentale et fait éclater son avenir; Rue King : sitcom nouveau genre avec des dialogues improvisés par les comédiens qui reçoivent, dans une oreillette, des indications du maître de jeu (Stéphane Bellavance); et finalement, Première ligne : incursion dans la réalité des répartiteurs du 911.

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